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Un cadeau maison

Les liens affectifs au sein de la famille sont parmi les choses les plus précieuses de la vie.

Pour son anniversaire, ses enfants lui ont offert un «cadeau maison»: une grande planche couverte de tissus et rubans permettant d’accrocher plein de photos! Et elles sont déjà là: photos du couple, des enfants, des oncles et tantes, des cousins, des grands-parents… Premier réflexe de vérification: n’a-t-on oublié personne? Quel acte manqué si on s’aperçoit que, justement, une cousine n’est pas là! Parfois, les situations sont complexes; se pose la question: qui fait partie de la famille? Aurons-nous la capacité d’élargir nos cœurs pour englober les «nouveaux» conjoints et leurs propres enfants et de garder aussi les «ex»?
Ce cadre devient vitrine de la famille: on s’y attarde pour parler de l’un ou l’autre, comprendre les liens biologiques, chercher des ressemblances. Il sert de support à la conversation avec les invités. Il montre aussi cruellement parfois le temps qui passe et les visages qui ont vieilli.
Même si elle est imparfaite et parfois bien décevante, nous avons besoin d’appartenir à une famille. De savoir d’où nous venons, de nous sentir dans une lignée. Les liens affectifs sont ce qui reste de plus précieux dans une vie. Et s’ils s’étendent bien au-delà de la famille, le cadre à photos peut aussi le montrer: les amis font partie du paysage. Eux, on les a choisis à différentes étapes de notre vie.
Les kilomètres nous séparent parfois les uns des autres; les photos pêle-mêle nous permettent de garder le lien visuel, support d’une pensée ou d’une prière. Elles viennent nous adresser le sourire de celui qui n’est plus sur terre depuis quelques années mais qu’on n’oublie pas.
Grande fraternité humaine, mosaïque de visages qui nous entourent et donnent du soleil à notre vie.

Nicole Deheuvels est pasteur réformée et thérapeute familialey

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