«Je» au lieu de «tu», l’art de la communication non violente

«Avec toi, c’est toujours pareil! Tu ne tiens jamais tes engagements. Tu m’énerves!» Lorsqu’on est à bout de nerf, on peut jeter ce genre de phrases à la tête de notre conjoint ou de notre enfant. Jacques Salomé, psychosociologue, affirmait que le «tu» tue. Il parle de la relation klaxon «tu tu tu» qui est néfaste à la communication. Notre interlocuteur se sentira agressé, jugé et remis en question. Il sera sur la défensive et répondra souvent sur le même mode: «Et toi alors, tu crois que tu es mieux?» C’est le début d’un conflit qui montera en spirale. S’adresser à l’autre sous forme de «je» change la donne. On parle de soi et de ses émotions. On permet à l’autre d’accéder à ce qui est important pour nous. Derrière les reproches se cachent des besoins et des demandes. On ne peut les exprimer que lorsqu’on communique en «je».
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