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Noël: découvrez ces familles qui partagent cette fête avec reconnaissance

célébration de Thanksgiving
© Istock
Noël, Sukkot, Thanksgiving... Ces fêtes bien connues nous offrent l’occasion de dire merci. Comment s’en inspirer pour cultiver de nouveaux partages en famille avec créativité ? Témoignages.
Sandrine Roulet

Il y a quelques semaines, Anouchka, son mari et leurs filles ont célébré la fête de Thanksgiving canadienne. L’occasion pour cette famille de remercier Dieu pour son intégration dans son pays d’accueil, le Canada. 

Cultivons la reconnaissance

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En revisitant les origines de cette fête, la mère de famille explique l’avoir vécue «dans la lignée des premiers colons sur le continent américain, affrontant la dureté des nouveaux départs difficiles tout en reconnaissant l’importance de collaborer avec les habitants du pays». Concrètement, la famille a concocté un repas traditionnel avec des canneberges cuites au sucre d’érable et accueilli un étudiant international dans le cadre de l’initiative locale «Friends for Dinner». Mais ce n’est pas tout: bénéficiaires d’une quarantaine de courges reçus d’un magasin local, ils les ont à leur tour offertes à leurs voisins avec un petit message de joyeuse Thanksgiving. «Nous espérions réchauffer les coeurs, encourager la vie communautaire et simplement exprimer notre reconnaissance», partage Anouchka. Mettre sur pied cette initiative ne s’est pas fait sans difficultés, mais la joie et un rapprochement culturel étaient au rendez-vous. «Nous espérions réchauffer les coeurs, encourager la vie communautaire et simplement exprimer notre reconnaissance»

Nous espérions réchauffer les coeurs, encourager la vie communautaire et simplement exprimer notre reconnaissance

Anouchka

Des fêtes pour se souvenir et remercier

Chez Céline et Gentien, tout était aussi prévu cet automne pour marquer la fin d’une période éprouvante, celle du cancer de leur fils de 9 ans: «on le vit un peu comme Noé qui est sorti de son arche et remercié Dieu. Nous sommes sortis de notre galère et nous voulions poser un repère pour regarder vers l’avant et dire merci à Dieu. Mais aussi une façon de remercier toutes les personnes qui nous ont entourés et qui ont participé à la bénédiction». Le couple avait réservé une salle, trouvé un traiteur mais surtout prévu de lire leurs sujets de reconnaissance devant les invités après ces trois années d’épreuve : «nous voulions finir sur un témoignage en faisant référence à ce que Jésus avait fait pour chacun de nous gratuitement», ajoute le couple. Si la fête n’a pas pu avoir lieu à cause de la crise sanitaire, Céline et Gentien ont envoyé à chaque personne concernée une carte de remerciements. 

Ailleurs, ce sont aussi des familles juives messianiques, telles que Rebekah et les siens, qui célèbrent la fête de Sukkot comme un acte de reconnaissance pour la provision de Dieu. Un rappel des quarante années passées dans le désert par son peuple. «La fête dure huit jours et elle est remplie de joie. On construit des cabanes avec des branches décorées de fruits suspendus. On y mange et on y dort parfois pour se rappeler concrètement que c’est la présence de Dieu qui nous a protégés de façon surnaturelle», témoigne Rebekah.

La gratitude, le meilleur des médicaments

Pour nos interlocuteurs, se montrer reconnaissant est capital. «D’abord, parce que nous ne nous rendons pas compte que nous sommes gâtés et bénis, considérant que c’est normal. Alors que pour beaucoup d’autres habitants de la planète, ça ne l’est pas», souligne Gentien. Mais aussi parce qu’être plein de gratitude est un moyen de ne pas se lamenter sur son sort. «Il y a plusieurs façons de voir les choses. Si on peut voir l’aspect positif des problèmes, ça aide à aller de l’avant, à relativiser et parfois à garder le sourire», relève Gentien. C’est ce que son épouse et lui ont vécu avec la maladie de leur fils. Pour Anouchka aussi, être reconnaissante est une clé pour garder le moral, même un médicament pour l’âme. «Cela nous aide à nous focaliser sur des événements et éléments constructifs dans notre quotidien», comme nous y encourage Philippiens 4, 6. «Durant cette saison où nous sommes privés de certaines libertés et devons faire des deuils chaque jour, il est nécessaire de compter les bienfaits de Dieu. Un exercice qui apporte le repos et une grande satisfaction», développe-t-elle. Rebekha complète que «la reconnaissance est une clé pour ma foi car cela me fait réfléchir aux oeuvres de Dieu dans ma vie. Ma foi est nourrie pour croire que ce que Dieu a fait, il le fera encore à l’avenir».

La reconnaissance est une clé pour ma foi

Rebekha

Assaisonner sa vie de reconnaissance

Pourquoi ne pas vivre chaque fête, chaque journée intentionnellement sous le signe de la gratitude? Selon Gentien, réaliser les opportunités que cette année nous a obligés de vivre aide à la reconnaissance: «qu’est-ce que je n’aurais jamais fait si je n’avais pas dû télétravailler, déléguer mes courses, annuler certains rendez-vous etc.?». Le père de famille avance encore que la fragilité de la vie et l’instabilité éprouvée cette année nous encourage à dire à nos proches que nous tenons à eux, que nous les aimons et cela malgré nos différences. «On a une excellente occasion de perdre en matérialisme, en traditions et en schéma établi pour gagner en profondeur dans les contacts que nous aurons même à distance, par Skype, Zoom ou en écrivant une lettre».

Pour sa part, Rebekah rappelle que Noël comme Sukkot ont le même sujet de reconnaissance: la présence de Dieu avec nous. Et d’indiquer que certains enseignants de la Bible croient que Jésus est né pendant la fête de Sukkot, raison pour laquelle il n’y avait pas de place pour Marie et Joseph en ville. Une chose est sûre, aménager une cabane dans son salon et y prendre un repas inhabituel assis sur des coussins en se remémorant le récit de la nativité donnerait à ce Noël une saveur toute particulière.

L’origine de Thanksgiving…

Historiquement, les Américains et les Canadiens célèbrent Thanksgiving (Action de grâce) pour remercier Dieu de ses bienfaits. L’origine de cette célébration remonte à la fondation de la colonie de Plymouth par les Pères pèlerins venus d’Angleterre en 1620. Le premier hiver est très rude et la moité des émigrants ne survit pas. Les Indiens autochtones – avec qui les colons ont établi un traité – leur enseignent la culture du maïs, ce qui leur permet d’avoir une bonne récolte l’automne suivant. Pour les remercier, le gouverneur convie les Indiens à un repas festif: c’est le premier Thanksgiving. Après la guerre d’indépendance, George Washington décrète que cette fête de reconnaissance deviendra une fête nationale pour honorer et remercier Dieu.

Sandrine Roulet

Un article à retrouver sur le site du Christianisme Aujourd’hui

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