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Nommer son enfant, un acte symbolique

© Istockphoto
Un prénom biblique ou américain, tiré des années cinquante ou qui évoque la nature, quelles sont les tendances des parents modernes quand il s’agit de nommer leur progéniture? L’occasion de réfléchir à cet acte symbolique et aux intentions qu’il révèle.
Magda Richard

Tel Adam nommant Eve dans la Bible, donner un prénom à un enfant est un acte propre à l’être humain qui lui confère un statut d’individu, une identité, une place et un lien familial. Pour le psychanalyste Juan Eduardo Tesone, prénommer est un acte sacré et inspiré, telle une prière qui renvoie au «pouvoir évocateur du prénom» que l’on retrouve dans nombre de prénoms bibliques notamment.

Un prénom porteur de tous les espoirs

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Selon L’Officiel des Prénoms 2021 (éd. First), «l’impact du covid a favorisé le don de prénoms des années 1930, 40 et 50 en hommage à des proches décédés, ou de prénoms porteurs d’espoir», explique la co-auteure Stéphanie Rapoport. Pour la chercheuse en psychologie sociale Anne-Laure Sellier, il existerait des liens entre le caractère d’un être et son prénom. Il n’est en revanche pas le fruit du hasard.

Dossier: Spiritualité
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