Pour beaucoup, l’engagement du mariage ressemble plus à une contrainte qu’à un gage de liberté. L’ensemble des impératifs liés à la vie conjugale peut faire penser que celui qui se marie endosse un manteau de responsabilités qui, à l’évidence, va restreindre sa marge de liberté. Passant de l’indépendance à l’interdépendance, il faut composer le quotidien en fonction de l’autre. Mais aussi adapter son emploi du temps à une vie de couple et une vie de famille. Terminées les nuits blanches sur la toile qui se concluent par une grasse matinée jusqu’à 14 h! Envolées les improvisations in extremis pour inviter des amis ou s’envoler pour l’Irlande. Le mariage impose un minimum d’organisation, donc de délibération voire de compromis.
Faut-il sortir nos mouchoirs et pleurer sur la mort de la liberté, comme pourrait le suggérer cette expression venue d’Outre-Atlantique «enterrement de vie de garçon»? Et si, à l’inverse, on considérait le mariage comme une excellente opportunité de développer sa liberté individuelle?