Mes idéaux s’écroulent… comment bâtir ma vie malgré tout?

«Je ne ressemble à rien»: c’est la première phrase qui m’est venue à l’esprit lorsque je me suis regardée dans la glace, peu après l’accouchement de mon premier enfant. En moi, il n’y avait pas de joie, pas de bonheur. Les défis de la grossesse et de l’accouchement m’avaient épuisée, stressée, fatiguée et profondément attristée. Et comme si cela ne suffisait pas, l’allaitement ne fonctionnait pas, mon bébé pleurait jour et nuit. Je me sentais mal et seule. Et après trois mois, je n’éprouvais toujours pas de sentiments pour ma fille.
Malheureusement, je ne savais pas si d’autres mamans traversaient les mêmes difficultés que moi. Le dimanche à l’Eglise, je ne voyais que des familles heureuses. Des gens bien habillés, des femmes et des enfants portant des vêtements aux couleurs assorties. Moi, c’est tout juste si j’arrivais à me lever après l’allaitement pour aller à l’Eglise. Plusieurs fois, j’arrivais avec une marque de lait ou de bave sur mon chemisier, mon pull ou ma robe. Je n’avais même pas la force d’assortir d’harmoniser les couleurs de mes vêtements, j’enfilais juste ce qui me tombait sous la main.
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