Si on me demandait de résumer les deux valeurs qui comptent le plus à mes yeux et qui me semblent essentielles à inculquer à mes enfants, je crois que je choisirais l’estime de soi et la bonté.

S’ils ont ces deux trésors en eux, j’aurais le sentiment de les avoir équipés pour la vie qu’ils auront à mener.

Premièrement, j’aimerais qu’ils connaissent leur valeur. Qu’ils sachent qu’ils sont précieux, uniques et merveilleux tels qu’ils sont. Que leur identité et leur valeur soient tellement profondément ancrées qu’ils sauront faire face aux critiques. Ils seront confiants dans ce qui les définit et ce qui ne les définit pas. Ils réussiront à gérer la pression du conformisme et à naviguer sur les flots de l’enfance et de l’adolescence en gardant le cap. Des enfants solides. Ancrés.

Mais aussi, j’aimerais qu’ils comprennent que la bonté est la plus grande des forces. Je le répète souvent à mes enfants: être gentil, c’est faire preuve d’intelligence. Pas de faiblesse. Dans un monde où l’on se prend parfois des coups, où l’école ressemble à une jungle, rester bon demandera une dose de courage. Mais c’est ce qui fait grandir notre âme, nous ouvre au monde, et finalement, nous rend le plus heureux.

Mais l’un ne va pas sans l’autre.
Un enfant sûr de lui mais sans bonté… c’est souvent une brute.
Un enfant bon mais sans estime de soi… c’est souvent celui qui se fait marcher dessus.
Quand parfois je me perds dans mon éducation, dans les choses que je veux leur enseigner et toutes les compétences qu’il faudrait les aider à développer pour la vie, je reviens à ces deux fondamentaux.

Si je dois mettre mon énergie quelque part, je la mettrai à leur donner et à leur apprendre ces deux choses, parce qu’à mes yeux, elles nous donnent l’essentiel.

Magazine Family

Article tiré du numéro Family 1/23 Février Avril 2023

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