La nourriture, l’un de nos besoins de base, peut parfois devenir un sujet de dispute. Pierre est atteint de la maladie cœliaque depuis son enfance: il doit éviter les aliments contenant du gluten. Sa femme, Anne-Laure, limite le sucre, privilégie les aliments bio et est végétarienne depuis peu. La plupart du temps, c’est Pierre qui fait les courses et ce qu’il ramène à la maison fait souvent l’objet de conflits. La situation de ce couple n’est pas rare. En effet, s’alimenter de manière spécifique est de plus en plus courant: entre régime vegan, paléo, les intolérances au lactose, le jeûne intermittent et les interdits religieux, les différentes façons de se nourrir pullulent.

1. Ne forcez pas les changements

Dans le cas de Pierre et d’Anne-Laure, le premier a un mode alimentaire déterminé par sa santé. Il ne s’agit pas d’un choix: il ne peut pas se mettre à manger des aliments contenant du gluten sans en subir les conséquences difficiles. De l’autre côté, le régime d’Anne-Laure est guidé par l’envie d’être en bonne santé, par l’éthique et par l’écologie. Accepter votre conjoint dans ses décisions alimentaires ne signifie pas nécessairement que vous devez changer les vôtres (et vice-versa).

2. Faire les courses ensemble

S’il n’est pas possible de faire les courses ensemble, il est important d’établir la liste à deux, en gardant à l’esprit le point précédent: le mode d’alimentation de l’un ne doit pas forcément être celui de l’autre. Une possibilité est de faire une partie du repas en commun avec une adaptation pour chacun. Même si vous ne mangez pas les mêmes choses, vous pouvez trouver des moyens d’apprécier la nourriture ensemble et ainsi de tisser des liens.

3. Cuisiner ensemble

Cuisiner ensemble est un bon moyen pour se rapprocher, discuter et «nourrir» son couple. Peut-être trouverez-vous des recettes qui correspondent aux deux. Si la cuisine à deux n’est pas possible, vous pouvez aussi décider de préparer les repas à tour de rôle.

4. Ne jugez pas

Dans un même ordre d’idée, il est important de ne pas juger son conjoint pour ses choix ou besoins alimentaires. Si votre partenaire n’est pas intéressé par un changement d’alimentation, respectez cela. Vous aimez cette personne pour ce qu’elle est, pas pour ce qu’elle mange!

Pour conclure, il existe plusieurs solutions pour trouver un terrain d’entente lorsque vous n’avez pas les mêmes habitudes alimentaires. Il est primordial de bien communiquer, de discuter ouvertement afin d’éviter les tensions à l’heure du repas.